Voici quelques extraits d'une série de reportages vidéos réalisés par le Groupe d'Action Locale de l'Entre-Sambre-et-Meuse, sur le thème des marches folkloriques. L'avantage de ces reportages est d'illustrer le folklore détaillé sur ce site, au travers de témoignages, d'images et de sons.
Le Groupe d'Action Locale de l'Entre-Sambre-et-Meuse a initié un projet de mise en valeur des Marches folkloriques. Ce folklore, véritable patrimoine immatériel, est très prégnant dans la vie sociale et culturelle de cette région. Un grand nombre d'habitants vivent chaque année de mai à octobre au rythme des fifres et tambours. Les Membres du GAL ont été à la rencontre de témoins des Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse: marcheurs, anciens marcheurs, épouses, cantinières, enfants. Tous se racontent et confient leurs vécus au sein de ce folklore. Ce travail, d'une durée de 2 ans, réalisé par le centre culturel de Walcourt en collaboration avec le GSARA, sur base d'interviews et d'images in situ a abouti à une série de 17 clips accessibles sur cette page, sur les différentes thématiques qui traversent les Marches. Un outil précieux pour découvrir ce folklore et ces traditions dans leurs diversités, leurs différences, leurs contradictions mais aussi leurs richesses.
1. Constitution du corps d'office
3. Notre-Dame de Walcourt, une tradition
4. Un sergent voltigeur
7.La tradition religieuse
8. La Pentecôte à Hanzinne
9. Tambours et fifres, l'âme des Marches
10.Les mouvements du tambour-major
11. Morialmé, ses deux compagnies
12. Nouvelles marches, traditions de demain
15. Cerfontaine, une Marche napoléonienne
17. Les Marches, une histoire de famille
Objectifs du projet du GAL entre 2003 et 2008
Susciter un autre regard sur le folklore de l’Entre-Sambre-et-Meuse.
Améliorer la connaissance collective des spécificités liées au folklore local.
Encourager la création de liens entre acteurs culturels, touristiques, associatifs.
Susciter la créativité par le biais du folklore.
Principales réalisations
De 2004 à 2008, le Centre culturel de Walcourt, soutenue par un groupe de passionnés de Marches folkloriques, a renconté les comités de marches, coordonné différentes actions de sensibilisation et analysé, avec un œil extérieur, ce phénomène si particulier à l’Entre-Sambre-et-Meuse. Car si les Marches sont connues au sein du milieu des marcheurs, un grand nombre d’habitants n’en connaissent pas encore le pourquoi et le comment...
Groupe de travail. Mise sur pied d’un groupe de travail et de réflexion composé de différents partenaires, Marcheurs, travailleurs culturels, artistes locaux.
Ateliers créatifs. Animation d’ateliers créatifs dans 8 écoles primaires du territoire en 2005 et 2006. Les ateliers se sont clôturés par une exposition itinérante « Des Marches en papier déchiré » sur les quatre communes. Les travaux ont également pu être exploités à travers des affiches et un magnifique calendrier de mai 2007 à mai 2008.
Valise pédagogique. Conception et mise au point en collaboration avec un groupe d’enseignants et de passionnés, de différents modules et jeux pour constituer une valise pédagogique sur les Marches folkloriques. La valise pédagogique, destinée aux enseignants des écoles primaires et animateurs du territoire, devrait être disponible pour septembre 2008.
Témoignages filmés. Entre 2005 et 2007, récolte de 30 témoignages filmés sur les Marches en collaboration avec le GSARA asbl. Les témoignages, éléments participants à notre mémoire collective, ont été montés sous forme de petits films et sont disponibles sur DVD depuis le mois de juin 2008.
Recherche-étude. Réalisation par l’Université Libre de Bruxelles (ULB) d’une étude ethnographique sur les Marches folkloriques. Durant la Saison 2006, une anthropologue s’est immergée dans le monde des Marches afin de comprendre les motivations et l’engouement liés à ce folklore. Les résultats, déjà disponibles sous forme d’un mémoire, ont été présentés publiquement lors d’une conférence le 18/10/2007 à Florennes réunissant plus de 150 participants.
Résultats
Le projet a permis de créer une approche nouvelle des traditions, prenant en compte des dimensions sociales et artistiques. Le projet a réussi à créer de nouveaux partenariats entre les structures traditionnelles (Musée des Marches) et les partenaires culturels et à se faire bien accepté dans le milieux des Marches qui lui était plutôt hostile en début de projet. L’implication de nombreuses femmes dans le projet (animatrices et bénévoles) a certainement participé à la réussite du projet et aux décloisonnement des regards. La pérennité du projet devrait être assurée par les partenaires, entre autre par le biais du Musée des Marches qui souhaite s’ouvrir d’avantage aux citoyens et au tourisme en améliorant son infrastructure et en proposant des animations utilisant le matériel pédagogique et scientifique élaborés durant le projet.