La Cavalerie

La cavalerie est l'ensemble des unités militaires de combat se déplaçant à cheval. particularité, certaines unités de cavalerie, tels les dragons, pouvaient combattre à pied. 

Mariembourg 2004

Cavalerie des Gendarmes de Mariembourg en 2004

La cavalerie existe depuis plusieurs milliers d'années, les premières traces conservées remontant au XIe siècle av. J.-C.. Sa puissance de frappe a fait de la cavalerie l'arme majeure des armées du Moyen Âge jusqu'au XVIe siècle.

Dans les armées féodales, la cavalerie était le plus souvent composées de nobles, seuls capable d'acheter et de financer l'entretien de leurs chevaux. Cette tradition perdura assez longtemps mais finira par se restreindre au corps des officiers (toujours obligés de financer leur équipement, à l'instar de la troupe). La cavalerie avait donc acquis un statut de prestige.

Place de la cavalerie dans les marches folkloriques

Traditionnellement,lorsqu'une compagnie de cavaliers participe à une marche folklorique, celle-ci suis le cortège sans être attachée à une autre compagnie, mais elle peut intégrer quelques instruments de musique pour rythmé la cavalerie (clairons, trompettes, timbales...). Par contre, une compagnie à pied peut compter un ou plusieurs cavaliers parmis ses rangs, ce sont les "majors montés", qui sont des officiers placés généralement derrière la batterie.

Généralement, les cavaliers ne montent à cheval que le jour principal des festivités (habituellement le dimanche). Les autres jours, ils participent à la marche à pieds aux cotés des autres officiers.

Tenues de la cavalerie dans les marches folkloriques

L'éventail des tenues de compagnies de cavaliers de 1er Empire dans les marches folkloriques propose la tenue de gendarme, de dragon, de grenadier et très rarement de cuirassier. En ce qui concerne les majors montés, ils arborent la tenue de major aux couleurs de leur compagnie (artilleur, vétéran, chasseur...).

La diversité de cavalier du 2ème Empire est plus restreinte. Il existe une tenue de Spahi (cavalerie de l'Armée d'Afrique), qui est rarement utilisée pour former une compagnie de cavaliers et une tenue de major monté, qui est statique quelque soit la compagnie.

Historique de la cavalerie du 1er Empire

Napoléon accorde une très grande importance à la cavalerie :

"Une armée supérieure en cavalerie aura toujours l'avantage de bien couvrir ses mouvements, d'être toujours bien instruite des mouvements de son adversaire et de ne s'engager qu'autant elle voudra. Ses défaites seront de peu de conséquences et ses efforts seront décisifs".

Il existait plusieurs éléments de cette arme : la cavalerie légère, la cavalerie de ligne et la cavalerie lourde (ou de réserve). La cavalerie légère éclaire l'armée par ses reconnaissances sur les lignes ennemies ; elle est soutenue et protégée par la cavalerie de ligne (cavalerie intermédiaire entre la cavalerie légère et la cavalerie lourde orientée vers la bataille proprement dite). Quant à la cavalerie lourde, dite aussi "cavalerie de réserve", elle doit intervenir de façon décisive dans la bataille par le choc brutal et massif qu'elle produit sur l'ennemi.

Cuirassiers à Waterloo Charge de cavalerie à Eylau

             Charge de cuirassiers à Waterloo                                       Charge de cavalerie à Eylau

La cavalerie légère comprenait des unités de: chasseurs à cheval, spécialisés dans la reconnaissance; hussards, unités d'attaque et de harcèlement; chevau-légers, cavaliers armés d'une lance (plusieurs régiments feront même partie de la cavalerie de la Garde Impériale, ainsi qu'un régiment de grenadiers et de chasseurs).

La cavalerie de ligne comprenait des unités de: dragons, cavalerie lourde pouvant également combattre à pied; carabiniers, éléments d'élite armés de carabines, sabres et pistolets.

La cavalerie lourde comprenait des unités de :  cuirassiers, cavalerie lourde combattant exclusivement à cheval.

Un régiment de cavalerie avait un effectif de 800 à 1200 hommes mais suite aux pertes des combats, les effectifs pouvaient parfois être réduits de 30 %. Un régiment comprenait généralement 3 ou 4 escadrons; exceptionnellement 6 voire 8. Chaque escadron était composé de deux compagnies commandées chacune par un capitaine. Le capitaine le plus ancien exerçait, en cumul, la fonction de commandant d'escadron. Chaque compagnie avait un effectif de 3 officiers, 4 sous-officiers, 4 brigadiers, 74 cavaliers et une trompette. Ces chiffres variaient légèrement en fonction du type d'unité.

Pour information, la dernière charge de cavalerie qui eu lieu, avant la défaite de Napoléon à Waterloo le 18 juin 1815, comptait près de 10.000 chevaux!

Historique de la cavalerie du 2ème Empire

La précision et les effets vulnérants des fusils, tels que le Chassepot, ainsi que l'utilisation d'obus percutants rendent les charges de cavalerie inutiles. A ce titre, la guerre franco-allemande marque le déclin irrémédiable de cette arme qui avait dominé les champs de bataille pendant 150 ans. La cavalerie française était supérieure à celle des prussiens mais l'artillerie prussienne rendait les charges de la cavalerie française inutiles.

Sources:


Cavalerie de la Garde Impériale
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