Les banderoles

Les banderoles, ou buffleries, sont des bandes de cuir souples, servant à porter un objet en baudouillère (de l'épaule à la hanche opposée).

Banderoles de voltigeur

Les banderoles ont remplacé le ceinturon pour des raisons pratiques et surtout économiques. Elles se portaient sur l'habit de manière à former un croix, la croix de Saint-André. Les banderoles se composent d'un baudrier, qui servait à suspendre un sabre-briquet et d'une courroie porte-giberne, qui servait à suspendre une giberne.

Elles étaient tannées « façon buffle », ce qui les rendaient la fois souples et résistantes, sans les rendre élastiques. C'est pour celà que la dénomination "buffleries" est parfois utilisée pour désigner les banderoles. Les banderolles étaient teintes de couleur blanche, hormis pour les gendarmes pour lesquels, les cuirs de la buffleterie étaient de couleur jaune et bordés d'un petit galon de fil blanc.

Le baudrier

Baudrier

Le mot baudrier vient du latin balteus, d’où dérive "baudroyeur" qui est le nom de l’homme qui endurcit le cuir en le maniant. Le baudrier était fait en peau de bœuf, et peut s’appeler buffle ou buffleterie.

Le baudrier servait à suspendre le sabre-briquet et son fourreau ainsi que la baïllonette et son étui. Il se plaçait sur le buste de l’homme en dessous de la banderole de la giberne. Il faisait partie des effets de grand équipement pour une durée de vie de vingt ans.

 

La courroie porte-giberne

 

La courroie porte-giberne

Bande  de peau de bœuf  souple, qui servait à porter la giberne. Sur le bord de la partie antérieure du porte-giberne des fusiliers était placé un porte-baïonnette en buffle garni d’une boucle de cuivre et d’un passant (qui se trouvait sur le baudrier pour le reste de l'armée). La courroie porte-giberne se croisait par dessus le baudrier sur l'habit. La durée de vie de la courroie porte-giberne était également de vingt ans.

Les banderoles sous le 2ème Empire

Les règlements de 1845 (Soult) ont modifiés certaines mesures pour des équipements devenus trop lourd et trop encombrants, comme les banderoles et la giberne, pour s'adapter au climat lors de l'Expédition de l'Algérie notamment. Ce sera dès lors, le ceinturon de buffle soutenu par des bretelles, qui portera la giberne, le porte-épée et le porte-baïonnette.

Sources:

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