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Le képi

Le képi est un couvre-chef essentiellement rigide, de forme cylindrique, à fond plat et surélevé, munie d'une visière.

Képi rigide du 2ème Empire          Képi souple    

                     Képi 2ème Empire                             Képi de général de Division 1852, Second Empire

Le mot képi dérive du mot allemand Käppi, qui est un diminutif du mot Kappe, « chapeau », lui-même emprunté au latin cappa « manteau à capuchon » d'où découleront la cape, la chape, etc. L'artisan qui confectionne des képis s'appel un Képissier.

Le képi sous le 2ème Empire

Le képi fut officiellement introduit dans l'armée française à partir de 1852 où il remplaça le shako. Cependant, ce mot apparaît pour la première fois dans l'Inventaire du général Lassale en 1809.

C’est finalement la conquête de l’Algérie qui sonna le glas du shako. Du fait de la chaleur régnant dans ce pays le port du shako était totalement inadapté pour les soldats dans le Bled. Après de nombreux essais apparu en 1833, la Casquette d’Afrique. Il s’agissait d’une coiffure tronconique en drap d’uniforme ornementée de petits galons, avec une visière protégeant bien du soleil. Cette coiffure allégée évolua et donna officiellement naissance en 1843 au « Bonnet de police à visière », une version raccourcie et allégée de la casquette d’Afrique. Le bonnet de police à visière reçu le nom de "Képi" et devint très vite populaire. Son usage en métropole se répandit avec le retour des vétérans d’Afrique. Fort de son succès et de ses avantages le bonnet de police à visière fut adopté pour l’ensemble de l’Armée (hormis la Marine), en complément du shako qui n’était plus conservé que comme coiffure de cérémonie (le dernier shako, modèle 1872, n’étant remplacé définitivement pour les cérémonies par un « képi rigide de première tenue » qu’à partir de 1886).

Plusieurs règlements intervinrent en 1852 définissant les grandes caractéristiques distinctives du képi, dont certaines restent toujours d’actualité. De la très haute casquette d’Afrique, le képi diminua progressivement sous le Second Empire et adopta une petite visière de forme rectangulaire. Le calot, nettement plus petit que le tour de tête, fut fortement excentré et penché vers l’avant. Sa popularité fut incontestable dans l’armée et tous les corps de l’Etat en uniforme l’adoptèrent. Son succès fut tel qu’au cours des années 1860-70, il fut copié par de nombreux pays étrangers dont le plus connu est probablement les Etats-Unis d’Amérique (le képi équipera les troupes de l’Union et celles des états Confédérés durant la guerre de Sécession).

Les différents types de képis dans les marches folkloriques

  • Le képi de voltigeur

Le képi des voltigeurs est noir avec un galon rouge

  • Le képi de tambouri

Le képi de tambouri est porté par les tambours, fifres et parfois, par le tambour-major.

  • Le képi de zouave

Dans une compagnie de zouaves, le képi fait partie de la tenue des officiers, les soldats portent eux un un fez (ou chéchia) se terminant par un gland rouge.

Composition d'un képi

En fonction de l'arme ou de la subdivision d'arme d'appartenance, le képi est de couleurs différentes. Un képi se décompose en trois parties: le bandeau, qui est la partie entourant la tête, le turban qui couronne le képi et le calot qui joint bandeau et turban et qui supporte les soutaches de grade (galons).

Sources:

http://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9pi
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